Jéricho à la tombée du jour, heure du réveil de la ville
La mère de Diala revenant du champ devant sa maison
Nadesh et son échoppe « tout à un shekel »
La chambre de Najah, résistante communiste depuis sa jeunesse. C’est la 1ère fois qu’elle fait construire sa maison, à plus de 50 ans, et se sent en paix
Petites nièces d’Aïcha jouant avec son portrait
Aïcha, exilé à 27 ans en Jordanie pour avoir fait partie du mouvement anti-occupation
Petites nièces d’Aïcha sur le toit terrasse
Wiam sur le toit la Mairie au centre de Jéricho. Exilée en Syrie pour 20 ans, elle a gardé la foi du retour que lui a transmit son père. Ce qui lui permet d’y croire est la communication avec l’extérieur
Samaar la battante. Elle a obtenu sa carte d’identité à 20 ans et a pu commencer à penser à sa vie personnelle
attente chez le photographe
Manal, la photographe photographiée dans son studio photo
Proposition d’exposition pour la galerie municipale de Vitry sur Seine / 2012
L’envie était de photographier la vie autours du conflit, en particulier auprès des femmes qui m’apparaissaient comme les protectrices de la sphère intime, les gardiennes du quotidien. Je voulais montrer ce qui se fait plutôt que ce qui est détruit et les interroger sur leur résistance quotidienne, leur raison de continuer à vivre et à rêver.
Je me suis trouvée face à de véritables gardiennes de pêches, parfois dures et souvent douces. Mais toujours pleine d’humour.
Marcela et Sahar, du YWCA (Young Woman Christian Association, association de femmes marginalisées) me demandent :
Marcela : Pourquoi les femmes ici font beaucoup d’enfants ?
… A cause des pannes d’électricités ! Bah oui, no TV, nothing to do!
Explosion de rires
Sahar : Et puis on ne sait jamais, on peut aussi en perdre sous les balles israéliennes !