Avec sa population de 80000 habitants, la ville d’Aubervilliers, pourtant mitoyenne à Paris, est considérées comme l’une des plus pauvres de France
Pour pouvoir travailler l’osier, il faut d’abord le chauffer. Halima utilise la méthode la plus simple en le frottant à la taille (quartier de la Maladrerie)
Elsa Kartouby au centre, directrice artistique du projet des lanternes, tient dans sa main la lanterne « mouche » réalisée par Colette et Jolimène qui se taquinent avec Linda (à droite) pour savoir qui a fait la plus belle lanterne
Pour les agents d’entretien de la Maladrerie les offres d’ ateliers sont de plus en plus rares, Halima et Colette en profitent pour réaliser un selfy
Leila et sa fille Aida posent devant la lanterne qu’elles ont réalisé ensemble (quartier du centre ville)
Les lanternes sont accessibles à des âges variés, si ce n’est pour apprendre l’utilisation de la pince coupante (La Courneuve)
L’atelier profite à des enfants de minorité syrienne qui ont été mis à la rue quelques jours avant, ici Abdulkarim (chapiteau Raj’ganawak à St Denis)
Manon Desmets, coordinatrice et médiatrice aux Poussières expliquant la dernière étape de fabrication d’une lanterne : le collage du papier
Zakaria s’attaque à l’étape finale de la réalisation d’une lanterne : celle du collage du papier
En quelques heures cette libellule est née de l’osier
Fin d’une journée productive sous le chapiteau Raj’ganawak, où les lanternes sont gardé à l’abri jusqu’au grand jour de la déambulation
En attendant le jour de la sortie
Les deux dernières semaines avant la parade, l’équipe des Poussières accueil dans ses locaux les habitants qui veulent terminer ou commencer une lanterne (quartier du centre ville)
Aurelle fait partie des passionnés qui viennent travailler plus de huit heures sur la réalisation de leur lanterne
Elisabeth Roullaud, chargée de projet chez les Poussières, terminant un des vingt deux casques fabriqués pour la batucada qui accompagnera le cortège
Quelques jours avant la déambulation, le théâtre des Poussières est plein à craquer des lanternes de tous les lanternes construites au cours de plus de quatre vingt ateliers
La construction accessible de l’osier permet des formes expressives et très personnelles
Départ pour la grande parade. Le parcours change chaque année et permet de décourvir différents quartiers d’Aubervilliers
Avant le départ du cortège, c’est le temps des photos pour tout le monde
Le rendez-vous est donnée dans une école du centre ville pour que chacun récupère sa lanterne ou charge celle d’un autre si son créateur ne vient pas
Cette année une partie du parcours suit le canal où près de 370 lanternes défileront avec plus de 2000 habitants
Les commerçants du centre ville sont ravis et fascinés de voir défiler ce cortège lumineux en bas de chez eux, l’heure est à la rencontre et à l’émerveillement
La poésie est omniprésente dans ce cortège lumineux
La parade est un moment joyeux pour les habitants d’Aubervilliers
Tous les soirs pendant deux semaines avant la parade, à la suite des ateliers donnés pour les habitants, l’équipe des Poussières travaille sur des constructions surprises qui viendront ponctuer le parcours de la déambulation
La Casa Nova est un site regroupant des ateliers d’artistes et qui acceuille l’équipe des Poussières pour leur grandes constructions (quartier du Fort d’Aubervilliers)
Une des fourmis qui viendra s’intégrer dans le décors
Quatres fourmis ont été construites et placés au dessus d’une fresque réalisée par les habitants et l’équipe des poussières qui seront découvertes lors de la déambulation
2019 / L'association Les Poussières gère et anime un lieu culturel de proximité dans le centre d'Aubervilliers. Elle organise son annuel «déambulation des lanternes» depuis 2012. Fruit d'ateliers de fabrication avec les habitants, cette déambulation est une œuvre poétique et lumineuse qui a rassemblé cette année 2000 participants.es autour de 370 lanternes dans l'espace public. A chaque début d'ateliers, l'équipe des Poussières interroge les participants.es sur ce que leur évoque la nouvelle thématique:L'Eveil des Invisibles. Colette, agente d'entretien dans le quartier de la Maladrerie, répond spontanément : « les invisibles, c'est nous ! ». Outre la dimension artistique, le projet des lanternes a en effet une portée politique. Il rassemble et valorise les habitants d'une périphérie de Paris souvent oubliés et stigmatisés. La simplicité de manupilation de l'osier permet de donner forme a un objet de caractère en peu de temps. Parents et enfants fabriquent ensemble et paradent fièrement avec leur lanternes dans les rues d'Aubervilliers qui le temps d'une soirée rayonnent de joie et d'optimisme.